La gestion des déchets marins à La Rochelle repose sur une méthode unique développée par TEO : collecter, trier et identifier chaque morceau pour faire remonter l’information jusqu’aux producteurs, grâce au réseau des bacs à marée.
Du bac à la preuve
Quand un bac à marée se vide, le contenu ne part pas directement à la déchetterie. Chaque sac est ouvert et photographié. Les équipes séparent les plastiques par catégorie et repèrent les marques visibles. Cette étape minutieuse constitue le cœur de la gestion des déchets marins à La Rochelle : transformer un déchet anonyme en donnée exploitable.
Une base de données qui pèse dans les négociations
Les photos et les typologies recueillies alimentent une base nationale. Ces preuves concrètes servent ensuite à dialoguer avec les éco-organismes et les entreprises dans le cadre de la responsabilité élargie des producteurs. Quand une marque revient trop souvent dans les bacs, elle reçoit un rapport détaillé. Certaines ont déjà modifié leurs emballages après avoir vu leurs produits figurer en tête de liste.
Des collectivités mieux équipées
Les mairies reçoivent chaque année un bilan précis de ce qui a été trouvé sur leur territoire. Ces informations guident les choix de prévention : campagnes locales, interdictions de sachets plastiques ou partenariats avec les commerces. Ainsi, la gestion ne se limite pas au nettoyage : elle anticipe et réduit le flux à la source.
Le tri, un travail d’équipe solidaire
Les structures d’insertion réalisent une grande partie de ce travail de tri. Leur implication garantit non seulement la qualité des données mais aussi l’insertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi.
Vers une responsabilité partagée
En participant aux bacs à marée, chaque habitant contribue à cette chaîne de traçabilité. Un simple dépôt peut déclencher, mois plus tard, une amélioration d’emballage à l’échelle nationale. La gestion des déchets marins à La Rochelle montre qu’en combinant action citoyenne et rigueur scientifique, on peut protéger l’océan.

